Semaine du 23 novembre : Ateliers « Opportunités économiques des Jeux » – La Fabrique
La Fabrique se mobilise pour les entreprises du territoire
Après la présentation des marchés liés aux ouvrages olympiques gérés par la SOLIDEO,en décembre 2018 et juin 2019, la Fabrique des Jeux a décidé de lancer une séquence de 3 jours, les 23, 24 et 25 novembre pour présenter les « opportunités économiques » que représentent les marchés du Comité d’organisation des Jeux Olympiques et Paralympique de Paris 2024. Les 5 webinars proposés à destination des entreprises du secteur de l’ESS et des TPE/PME avaient pour objectif de présenter la stratégie durable des achats du COJO, le calendrier de ses marchés à venir et de donner les clés à chacun pour être en capacité d’y répondre.
Pour ouvrir la semaine, le président du Conseil départemental de la Seine-Saint-Denis, Stéphane Troussel, était accompagné de celui du COJO, Tony Estanguet. L’objectif est partagé : permettre aux acteur.rice.s économiques du territoire de se saisir de l’opportunité que représentent les Jeux de Paris 2024, en répondant aux marchés. L’ambition est aussi de construire des Jeux solidaires et durables dont les entreprises et habitant.e.s du territoire pourront profiter pleinement.
Lancement de 3 jours de présentation des marchés de @Paris2024 aux entreprises de la #SeineSaintDenis. Dans le cadre de La Fabrique des Jeux, le Département et ses partenaires se mobilisent pour que les entreprises du territoire puissent saisir les opportunités liées aux Jeux ! pic.twitter.com/wHvjtNXKCQ
— Stéphane Troussel (@StephanTroussel) November 23, 2020
En effet, les Jeux de Paris 2024 représentent un horizon d’opportunités économiques sans équivalent pour la France. 5 milliards d’euros de marchés vont être passés pendant les quatre prochaines années par le comité d’organisation et la SOLIDEO. Tous les secteurs économiques sont concernés : construction, espaces verts, restauration, accueil, logistique, sport, services médicaux, transports et hébergements, immobilier, infrastructures, aménagement…… D’ici 2024, 95% des marchés restent encore à passer.
Une information et un accompagnement sur-mesure
A la fin de ces trois jours, ce sont plus de 450 actrices et acteurs économiques de la Seine-Saint-Denis qui se sont réuni.e.s sur l’ensemble des ateliers.
La séance plénière du 23 novembre a permis de présenter le calendrier des marchés de Paris 2024 d’ici les deux prochaines années. A l’occasion, les équipes d’ESS 2024 et Entreprises 2024 ont également présenté les plateformes visant à :
* Sourcer les entreprises pour identifier toutes les compétences
* Informer des marchés en amont, pour donner de la visibilité aux entreprises sur les appels d’offres de Paris 2024, tout en opérant des choix transparents dans le respect des grands principes de la commande publique et le respect de l’équilibre économique des Jeux
* Accompagner les TPE/PME et le secteur de l’ESS et du handicap à répondre aux appels d’offres, à se grouper ou à rencontrer les grandes entreprises
Afin d’inciter les entreprises prestataires à une économie plus durable et plus solidaire, les équipes de Paris 2024 sont revenues sur la stratégie responsable des achats, incitant les entreprises candidates à s’engager sur cinq axes: réduire l’impact carbone; développer l’économie circulaire; recourir aux structures de l’économie sociale et solidaire (ESS) et au secteur du handicap (STPA) et enfin, à créer de la valeur sur les territoires à travers la formation de groupements entre les grandes et les petites entreprises.
Mardi, la deuxième journée d’ateliers a été l’occasion de détailler avec les services de Paris 2024 les marchés dédiés aux sites et infrastructures temporaires (tribunes modulables, chapiteaux et tentes,..) et aux secteurs de la logistique, du nettoyage et de la gestion des déchets, et de la restauration. La troisième journée permettait aux entreprises, notamment TPE/PME et de l’ESS, de s’informer plus précisément sur les dispositifs d’accompagnement mis en place pour favoriser leur accès aux marchés de Paris 2024.
Au total, ces trois jours d’ateliers, conçus avec de nombreux partenaires, ont vu intervenir une quinzaine de responsables de l’organisation des Jeux, permettant aux entreprises de la Seine-Saint-Denis d’obtenir une information et un accompagnement sur-mesure pour candidater aux marchés de Paris 2024.
L’ensemble de ces ateliers et échanges attenants sont disponibles en rediffusion dans l’onglet « les ressources » de la page atelier du site.
– Vendredi 12 novembre : retour sur l’atelier sport de la Fabrique des Jeux –
Construire l’héritage sportif de demain
Vendredi 12 novembre, une quarantaine d’actrices et acteurs du monde sportifs se sont réuni·e·s par visioconférence dans le cadre de la Fabrique des Jeux pour échanger ensemble sur les perspectives communes de travail en vue de l’accueil des Jeux sur le territoire, non sans évoquer l’impact de la crise sanitaire actuelle sur l’activité sportive.
Sans surprise, il était impossible pour le monde sportif de débuter cette réunion sans évoquer le contexte compliqué : « 69% des structures sportives du territoire ont noté une baisse des licenciés » a indiqué Bruno Giel, président du CDOS93, en évoquant les résultats d’une enquête menée par le comité départemental. Un chiffre qui confirme toutes les difficultés rencontrées par le mouvement sportif local et un sentiment amplifié par les interrogations et frustrations autour de l’interdiction de la pratique sportive des mineurs en club, depuis levée sous certaines conditions. A ce titre, l’élu au sport et grands événements du Département, Mathieu Hanotin, a proposé la rédaction d’une lettre commune au Premier Ministre pour appeler à la levée de ces contraintes [ndlr : ce projet de courrier a été abandonné suite à la levée des restrictions par l’Etat].
Néanmoins, le mouvement sportif local n’est pas pour autant découragé et l’a fait savoir en partageant un ensemble d’outils et d’actions mis en place pour maintenir l’activité : cours de karaté en ligne, nouvelles façons de pratiquer, guide d’assistance en ligne… Une motivation incarnée également par la volonté de préparer des actions et campagnes d’adhésion à la fin du confinement.
Dans cette optique, la perspective de l’accueil des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 est une jolie carte à jouer. En présentant la révision du concept olympique décidée en novembre, le Département a rappelé l’importance du projet sur le territoire et a invité les acteur.rice.s sportif.ve.s à se saisir des événements et actions autour de ceux-ci notamment pour poursuivre leurs activités et toucher de nouveaux.lles licencié.e.s
Les Jeux, c’est aussi un héritage tangible en matière de politiques et projets sportifs à construire dès aujourd’hui sur le territoire. Les participant.e.s ont ont donc été amené.e.s à s’exprimer et se mobiliser sur les prochains ateliers Fabrique et les thématiques de travail. Les clubs et comités ont plébiscité les enjeux autour de la question des nouveaux publics et de l’inclusion, du sport santé et de la question transversale du modèle économique des clubs. Autant de sujets que la Fabrique des Jeux et ses partenaires s’attacheront à traiter dans les mois à venir.
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L’Olympiade culturelle se prépare aujourd’hui
Mardi 15 octobre, près de 250 actrices et acteurs des mondes culturels et sportifs se sont réuni·e·s à l’Embarcadère d’Aubervilliers dans le cadre de la Fabrique des Jeux pour travailler au projet d’Olympiade culturelle de Paris 2024.
Une vingtaine de grandes tables avec chacune une dizaine de chaises autour, papiers stylos sortis, la grande salle de l’Embarcadère avait des airs de classe d’école au moment des travaux de groupes. Et c’est bien de cela qu’il s’agit : se rassembler pour travailler ensemble à la réalisation d’une Olympiade culturelle qui associera la population et montrera le dynamisme et la richesse de la diversité de la Seine-Saint-Denis.
Stéphane Troussel, président du Département, l’a rappelé en ouverture des travaux : « C’est en Seine-Saint-Denis qu’on jugera si Paris 2024 aura réussi ses Jeux. C’est là qu’on y verra l’héritage olympique. » Stéphane Fiévet, directeur culture de Paris 2024, a rappelé les grandes étapes : « Cette Olympiade culturelle doit vivre durant les quatre années qui précèdent l’événement, avec la population. Un grand festival sera organisé durant les Jeux olympiques et paralympiques. L’Olympiade culturelle apportera des éléments pérennes qui feront partie de l’héritage des Jeux. » Mathieu Bauer, directeur du nouveau Théâtre de Montreuil a présenté le manifeste du collectif « La beauté du geste », rassemblement d’acteurs culturels, sportifs, associatifs, intellectuels, chercheurs et élus volontaires pour inventer une olympiade culturelle ambitieuse.
Ruth Mackenzie, directrice artistique du Théâtre du Châtelet, connaît bien le sujet. C’est elle qui a organisé pour les Jeux olympiques de Londres le plus grand festival de l’histoire du Royaume-Uni avec plus de 25 000 artistes. Une réussite reconnue dans le monde entier. Elle est très confiante quant à la réussite de cette Olympiade culturelle : « Paris 2024 a le grand atout de se fonder sur des valeurs clairement énoncées et partagées : l’inclusion, l’innovation, la diversité et l’héritage. Nous n’avions pas compris cela en 2012. Donc Paris 2024 va être plus réussi que Londres ! »
Pour cela, les participants se mettent au travail. Chaque table choisit de réfléchir sur un des six thèmes proposés par les équipes du Département :
* Croiser art et sport
* Investir les paysages et les espaces publics
* Reconnaître et valoriser les diversités
* Partir des jeunes
* Dialoguer avec l’Europe et le Monde
* Construire une nouvelle vision et une nouvelle approche du handicap.
Explosion d’idées
Lors de la restitution des travaux, les idées fusent. Certaines sont partagées par plusieurs groupes de travail : accueillir le monde entier en leur montrant la richesse de la diversité de la Seine-Saint-Denis (« Bienvenue chez vous ! »), décloisonner les sites des rencontres sportives en organisant des circulations entre eux, avec une signalétique particulière et un parcours artistique, associer pleinement les jeunes à la construction de cet événement, s’appuyer sur les habitants et la richesse de leurs particularités culturelles, intégrer le public et les artistes porteurs de handicap…
D’autres sont plus singulières : imaginer des Olympiades gastronomiques, créer un spectacle racontant les Erythréens venus pour gagner le marathon et les Erythréens de la Plaine Saint-Denis venus pour ne pas perdre, écrire et chanter un hymne des Jeux olympiques dans toutes les langues parlées en Seine-Saint-Denis…
Un premier rendez-vous riche en échange d’idées, d’autres dates seront bientôt proposées pour avancer. Stéphane Troussel a annoncé son intention d’organiser un premier événement avant les Jeux olympiques de Tokyo, il ne faut pas tarder !
– Atelier des villes : Pour Paris 2024, les villes se mobilisent –
Jeudi 31 janvier, La Fabrique des Jeux a tenu à Bobigny son premier Atelier des Villes, réunissant toutes les communes de Seine-Saint-Denis et le comité d’organisation de Paris 2024. Une première étape dans la construction de l’héritage des Jeux.
Le Département et les villes de la Seine-Saint-Denis ne veulent pas manquer leur rendez-vous avec les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. Pour les préparer ensemble, ils ont invité Tony Estanguet et l’équipe dirigeante du Comité d’organisation des Jeux Olympiques (COJO) au premier Atelier des Villes de La Fabrique des Jeux, animé par Olivier Klein, maire de Clichy-sous-Bois et réunissant toutes les communes de Seine-Saint-Denis. Tony Estanguet a ouvert les débats en rappelant l’importance qu’aura la Seine-Saint-Denis dans l’organisation de ces Jeux : « La moitié des épreuves s’y dérouleront et les seules infrastructures pérennes qui seront construites le seront sur ce territoire. »
Mathieu Hanotin, conseiller départemental en charge des grands événements, a annoncé les cinq priorités du Département pour contribuer à construire l’héritage des Jeux qui restera aux habitants de Seine-Saint-Denis :
– Création de 24 sites de pratique sportive sur la voirie, les parcs, les berges de voies d’eau.
– Réalisation d’un plan piscine avec 5 nouvelles piscines, 17 rénovées, avec l’ambition que 75% des élèves entrant en 6e sachent nager.
– Construire un équipement dédié aux pratiques sportives inclusives (mêlant personnes en situation de handicap et valides), unique en Europe.
– Permettre à des collégiens, des jeunes bénéficiaires du RSA et jeunes sportifs de réaliser un projet de mobilité à l’international.
– Faire des Jeux un levier de formation et de montée en compétences des habitants, valoriser les compétences linguistiques, monter des plans de formation adaptés aux besoins en termes d’emplois pour les Jeux…
Quatre décisions concrètes
Après ces présentations, les maires et représentants des villes ont fait part de leur expérience, points de vue, des attentes de leurs habitants. Concrètement il a été acté :
– La création d’une lettre d’information entre les collectivités de Seine-Saint-Denis pour partager l’actualité et les projets liés aux Jeux ;
– La mise en place d’un comité technique au niveau du département avec les villes et la réunion de l’Atelier des Villes tous les trimestres ;
– La mobilisation des villes autour de la Journée Olympique du 23 juin et les Journées de la jeunesse et du bénévolat ;
– L’association des Villes à la stratégie Héritage pour la Seine-Saint-Denis en lien avec Paris 2024 et le Département.
A l’issue de cette rencontre, Tony Estanguet a déclaré : « A Paris 2024, on dit souvent que les Jeux seront ce que l’on décide collectivement d’en faire. La Fabrique des Jeux est un formidable outil au service de cette vision, pour construire les Jeux de 2024 avec le territoire de la Seine-Saint-Denis. Avec l’ensemble des acteurs locaux, nous partageons l’ambition de faire de Paris 2024 une chance pour les habitants du département. Nous avons cinq ans pour concrétiser ensemble cette ambition. »
Une ambition partagée par Stéphane Troussel, président du Département de la Seine-Saint-Denis : « Notre engagement est total pour permettre la participation directe de tous les habitants, et pour que les Jeux de 2024 soit un booster pour tout le territoire. L’adoption par le Département d’un plan de mobilisation s’inscrit dans la stratégie d’héritage ambitieuse de Paris 2024. Grâce à la Fabrique des Jeux, en coopération étroite avec le COJO, nous voulons mettre toutes les villes au cœur du projet olympique pour construire nos jeux en Seine-Saint-Denis. »
– Mercredi 19 janvier – ATELIER DE LA FABRIQUE : lancement de la mobilisation des acteurs économiques du territoire –
Mercredi 19 décembre, dans le cadre de la Fabrique des jeux, a eu lieu le premier rendez-vous entre les PME du 93 et Solideo, société chargée de livrer les équipements pérennes des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris, en 2024. Au cœur de la rencontre, la question de l’héritage économique et éthique laissé ces grands travaux, dont le budget atteint 3 milliards d’euros.
Tout ce que la Seine-Saint-Denis compte d’acteurs économiques avait répondu présent, en ce mercredi 19 décembre, à l’appel de la Chambre du commerce et de l’industrie de Seine-Saint-Denis. En cette fin de journée, ils venaient pour la première fois rencontrer les représentants de Solideo, la société de livraison des équipements olympiques et paralympiques.
Empreinte éthique
Après le mot de bienvenue de Danielle Dubrac, dont on retiendra la formule « Les jeux en valent la chandelle », Stéphane Troussel, président du conseil départemental, monte à la tribune. Le maître mot de son intervention ? L’héritage. « Il faut réussir, bien sûr, les 30 jours de JO. Mais surtout les 30 ans qui suivent. C’est en Seine-Saint-Denis qu’on viendra voir si les JO de Paris 2024 furent une réussite. Il faut profiter de cette occasion pour recoudre le lien avec les banlieues », commence le président. Cet héritage sera fait des retombées économiques de ces grands travaux, mais aussi de l’empreinte éthique imprimée notamment par le Département, qui a poussé pour que la Charte des JO impose deux clauses dans les marchés publics : 10% des heures devront être réalisées par des apprentis, des habitants des quartiers « politique de la ville » et des personnes éloignées de l’emploi, et 25% du montant des marchés devra revenir aux PME et aux TPE du 93.
La Seine-Saint-Denis doit surfer sur la dynamique lancée par les JOP, le métro du Grand Paris, et l’opération de résorption de l’habitat insalubre pour devenir un « cœur battant du Grand Paris », déclare Stéphane Troussel.
Candidats du terroir
La parole est ensuite laissée à un entrepreneur expérimenté, déjà à la manœuvre lors des travaux pour construire le Stade de France. « A l’époque, 450 entreprises avaient participé au chantier, et nous avions créé 850 emplois, dont certains se sont pérennisés. Cette fois à nouveau, les PME et TPE de Seine-Saint-Denis doivent prendre leur héritage, leur part du gâteau », explique Francis Dubrac, vice-président de la Chambre des métiers et de l’artisanat. « 90% des marchés vont revenir à de grandes sociétés, car on ne peut prendre le risque de ne pas tenir les délais. Or, 80% des 80 000 entreprises du 93 ont moins de 25 salariés. Répondre sans s’être préparé, c’est prendre un risque technique et financier, et il faudra aussi avoir les épaules pour respecter les clauses exigées par la charte. Ces JOP doivent servir à nos entreprises pour acquérir des labels éco-responsables ».
Puis il reprend : « Nous devons essayer de répondre à un maximum de chantiers, du maréchal ferrant pour les chevaux aux 20 000 tables et 17 000 lits, et autant de taies d’oreiller. Car nous sommes les meilleures entreprises de France pour y répondre : nous sommes les candidats du terroir », assène-t-il, rappelant qu’aux JO de Rio, le budget pour les fournitures s’élevait à 700 millions d’euros.
3 milliards d’euros
Isabelle Vallentin, directrice générale adjointe de Solideo, prend la parole. Elle détaille le mécanisme complexe des commanditaires des réalisations des JO, puis liste les 40 ouvrages pérennes à réaliser, parmi lesquels le village Olympique, autour du Stade de France, et son centre aquatique, la passerelle pour relier l’île Saint-Denis et le stade de France, le franchissement de l’A1, le dragage d’un bras de la Seine, la réalisation d’un « village des médias » pour accueillir les 24000 journalistes prévus, le réaménagement des berges allant de la Villette à Saint-Denis… Le budget total des appels d’offres privés s’élève à 1,7 milliard d’euros, tandis que le budget abondé par l’Etat et les collectivités se monte à 1,5 milliard. En terme de calendrier, les appels d’offres sont élaborés en 2019, publiés en 2020, la réalisation des ouvrages s’étendra entre 2021 et 2023, et la livraison interviendra en 2024. Après les Jeux, les équipements seront remis aux collectivités qui remettront les équipements en état, transformeront les logements construits pour l’occasion en logements familiaux etc. Isabelle Sery, responsable de la stratégie insertion et emploi de Solideo, insiste quant à elle sur la dimension exemplaire que devront avoir ces Jeux, rappelant que les conditions de travail seront étroitement contrôlées, que la lutte contre la fraude y sera bien réelle, et que les JOP 2024 doivent laisser en héritage des « bonnes pratiques ».
Networking
Deux « tables rondes » concluent la soirée. La première réunit les témoignages des quatre établissements publics territoriaux de Seine-Saint-Denis, des représentants de la SNCF, et de la DIRECCTE, et la seconde, des acteurs accompagnant l’accès aux marchés des TPE, PME et de l’ESS, ainsi que des présentations de plateformes réunissant les appels d’offres telles que #Entreprise 2024, Impact 2024, ou encore Maximilien et Inser’Éco93.
Vous pouvez retrouver l’ensemble de la présentation de l’atelier au lien ci-dessous :
– Mercredi 14 novembre – ATELIER DE LA FABRIQUE : les acteurs de l’ESS se mobilisent –
Le 14 novembre dernier, la Fabrique des Jeux en Seine-Saint-Denis et les acteurs de l’Économie Sociale et solidaire (ESS) de la Seine-Saint-Denis ont donné le coup d’envoi d’un premier atelier visant à lancer une mobilisation forte des acteurs de l’ESS dans le cadre de l’accueil des Jeux de Paris 2024.
L’objectif est de rassembler les acteurs du territoire pour construire des actions utiles et concrètes permettant de saisir toutes les opportunités offertes par l’accueil en Seine-Saint-Denis des Jeux de Paris 2024. Ce lancement est intervenu dans le cadre de la journée départementale du mois de l’ESS, afin notamment de présenter un manifeste des attentes du secteur liées aux JOP de 2024.
Cette tribune « pour des JO vraiment solidaires », paraphée par 93 acteurs de l’économie sociale et solidaire du département servira de point de départ aux futurs séances de l’atelier.
La Seine-Saint-Denis signe un manifeste pour l’Olympiade culturelle des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024